Colin A. McFear - 100%

Colin Alexander McFear

ft. William Moseley

# Age : 17 ans
# Année d'Etude : Septième année
# Ascendance : Sang mêlé
# Origines : Française

# Baguette Magique : Trente-et-un centimetre. Fait de bois mort, il y a dans celle-ci des petits bouts d’écaille de dragon.
# Patronus : Renard
# Epouvantard : Une foule (il est Ochlophobe)
# Sort Favori : Evanesco

# Qualités principales : Loyal, espiègle, bosseur, fidèle, présent pour ses proches, perfectionniste, franc-parlé.
# Défauts Principaux : Rancunier, solitaire, distant, froid, arrogant, têtu, secret, menteur -mais il a toujours une raison pour-

Pour chaque question, veillez ne laissez que la réponse qui correspond le mieux à votre personnage. Si vous hésitez, vous avez le droit de mettre 2 réponses au maximum.

# Question 1 : Alors que vous marchez tranquillement dans les couloirs déserts en direction de votre salle commune, voilà qu'une ombre se découpe sur les murs, effrayante et appartenant sans aucun doute à une créature venue des tréfonds des ténèbres pour vous enlever.

c. Vous restez statique, les bras croisés. Lorsque cette chose approchera, vous pourrez apercevoir son visage : l'élève responsable de cette mascarade n'aura pas assez de sa scolarité pour payer le prix de cette frayeur.

# Question 2 : Dans le parc, tout est calme. Les oiseaux chantent, le soleil brille... Et Miranda Keller arrive en courant vers vous, en larmes : son petit ami a mis fin à leur relation parce qu'il était subitement tombé amoureux d'une autre fille, à ce qu'il lui a dit. Vous soupçonnez le pauvre garçon de ne plus supporter ce pot-de-colle plus bavard qu'un perroquet.

d. Vous affichez une mine faussement compatissante et lui avouez qu'il fallait le comprendre, le pauvre: elle était réellement invivable.

# Question 3 : Catastrophe! Vous avez complètement oublié de faire les 3 rouleaux de parchemins demandés par le professeur de métamorphose et le cours est dans moins de vingt minutes.

a. Aux grands maux les grands remèdes: vous retroussez vos manches et vous vous y mettez, quitte à vous donner un mal de tête à se cogner la tête contre les murs.

# Question 4 : Voldemort en personne frappe à votre porte (enfin... lui jette un sort de destruction, mais à quelques différences près...) et vous demande de faire partie de ses fidèles étant donné votre énorme potentiel magique.

d. Vous ne faites pas attention à sa proposition, réfléchissant à la façon dont vous allez bien pouvoir remplacer votre pauvre porte.

# Question 5 : C'est l'heure de votre cours de Sortilège et vous êtes très en retard. Vous courrez dans les couloirs déserts lorsque vous entendez un cri. Un élève git par terre, sans doute inconscient.

c. Il faudrait appeler un professeur, mais vous ne pouvez laisser l'élève seul. En désespoir de cause, vous lui donnez de petites tapes sur les joues.

# Qui est le maître du monde ? Leonardo DiCaprio… même si Johny Depp est pas mal non plus *-*

Spoiler:

▬ Faire semblant de ne rien voir, fermer les yeux et ce laisser tomber pour espérer se relever un jour ou l’autre..

Il est bon pour un enfant de savoir que, dans quelques jours, il allait avoir une petite sœur. Assit sur le canapé, face à la télévision, le petit garçon était calme. Il avait le regard fixé sur son dessin-animé, une histoire puéril entre un chat un chien qui se disputent que pour des sottises. C’est nul, n’est-ce pas ? Mais dites cela à un enfant de trois ans. De sa petite main froide, il attrapa le paquet de bonbons qui était posé sur la table basse juste à ses pieds. Il en prit un, le savoura, avant d’en prendre un deuxième, puis un troisième et cela aurait pu continuer si sa mère n’avait pas retiré le paquet. La femme avait un vrai ventre de baleine, comme elle aimait le dire. Colin regarda sa mère un instant. Elle avait encore pleuré, mais cela ne signifiait encore rien pour lui. Ce qu’il voyait de ses petits yeux innocent, c’était les yeux rouges et gonflés de sa mère et l’absence de son père. Celui-ci ne vivait que pour son travail. Lequel était-ce ? Ils en étaient pas vraiment certains. Melinda savait que son amant était un sorcier et qu’il travaillait dans ce monde, mais pour le reste, elle ne serait en dire plus. Son, soi-disant, mari n’était pas très présent pour son fils, comme pour elle et Melinda avait plusieurs hypothèse à cela : ou il avait une maitresse, ou il avait énormément de travail, ou bien, et elle pensait fortement que c’était cela, il ne vie que pour lui, oubliant toute autre chose, toute autre personne, comme un lâche. Melinda se rapprochait de la vérité, mais elle en était encore un peu loin. Faisant un vague sourire à son fils, elle serra le paquet de bonbons avant de se retourner et aller vers la cuisine où elle versera quelques larmes.

Ca devait être un jour magnifique, un jour dont toute la famille allait se rappeler, mais rien ne se passa comme prévu. Assit dans la salle d’attende, l’enfant jouait avec sa petite voiture. Il faisait le bruit du moteur avec sa bouche, sous les yeux d’une amie de sa mère qui s’impatientait. Elle trouvait cela étrange que ça dure aussi longtemps et qu’elle ne soit pas prévenue de ce qui pouvait se passer dans cette foutue salle d’accouchement. Mais ce qui l’énervait le plus, c’était le fait qu’Adam ne soit pas présent pour la naissance de son deuxième enfant. Ce lâche. Ce menteur. Voyant un médecin, elle le chopa pour lui demander des informations, mais celui-ci lui demanda de ce calmé et lui promit qu’elle serrait avertie dans peu de temps. Grognant quelque chose d’inaudible, elle alla se rassoir, caressant les cheveux de Colin et lui faisait un joli sourire. Il était si petit encore et ne pensait qu’à jouer. Si seulement l’enfance pouvait rester à vie. Cela faisait une heure qu’elle est allé voir le médecin et depuis, plus de nouvelle. Les jambes croisées, un verre en plastique de café à la main, elle se rongeait les ongles nerveusement. Colin avait arrêté de jouer avec sa petite voiture. Il était assit sur un siège, balançait ses jambes d’avant en arrière et fixait le sol. Ne pas avoir sa maman depuis un plus de trois heures commençait à l’inquiéter. Un infirmier demanda la famille McFear tout en enlevant son masque. Se levant à toute vitesse, Astrid prit la main de Colin et s’approcha du jeune homme.

« Je suis une amie.. »
« Il y a eut des complications pendant l’accouchement. Nous n’avons pu sauver que la mère, le bébé est mort né.. »
« Par la barbe de Merlin ! On peut la voir ? »

Le jeune homme leva un sourcil à l’expression d’Astrid, mais il fit un oui de la tête avant de les emmener dans la chambre de Melinda. Astrid était une sorcière, une sang-mêlé. Elle avait rencontré son amie par hasard en se promenant dans le monde des moldus et la gentillesse de Melinda la toucha tellement qu’une amitié se créa vite entre les deux jeunes femmes. Remerciant l’infirmier, Astrid entra dans la chambre, suivit de près par Colin qui était content de revoir sa mère. Mais il ne comprit pas pourquoi sa mère ne souriait pas, pourquoi elle n’haussait pas le regarder et pourquoi elle pleura en le voyant arriver. Avait-il fait quelque chose de mal ? Ne disant rien, il se posta devant la fenêtre et regarda par celle-ci. Il y avait des femmes en bas. Elles avaient toutes des gros ventres et certaines avaient des bébés dans leur bras. Se rappelant que sa maman aussi avait un gros ventre, il se retourna pour la regarder : le gros ventre avait disparut. Mais où était ce qu’il y avait dedans ? Rejetant son attention sur la fenêtre, il se laissa bercer par le paysage, se posant beaucoup de questions, ne trouvant que des réponses dignes d’un enfant de trois ans.

Le temps passe. Peut-être trop vite, peut-être pas assez. Dans tous les cas, nous voici sur le chemin traverse. Colin, accompagné par Astrid, fait ses courses pour ça prochaine rentré. Le jeune homme était devenu énormément solitaire depuis la mort de sa sœur et la dépression de sa mère. Celle-ci ne sortait plus, ne voulait même plus mettre le nez dehors. Et son père, tient, parlons-en de celui-ci. Astrid avait mené sa petite enquête et avait trouvé que ce menteur avait une double vie, une autre famille avec deux beaux enfants de sang-pur. Elle ne l’avait pas dit à sa meilleure amie, mais en avait parlé avec Colin, car il était déjà mur pour son âge. Celui-ci n’avait pas réagit, car de toute façon, il n’avait pas de père à ses beaux yeux bleus. Entrant dans une boutique, il acheta tous ses livres pour sa deuxième année à Poudlard. Comme son père, Colin était un sorcier. Il est en fier, mais en même temps, la magie s’était bien jolie, mais ce n’est pas elle qui donnera la joie de vivre à sa mère. Il aimait bien Poudlard, comme la plupart des élèves de l’école, il considère le château comme ça deuxième maison. Alors qu’ils sortirent de la boutique, les mains remplis d’affaires scolaires, le regard de l’adolescent se posa sur un homme. Un homme qu’il connaissait. Astrid suivit le regard de l’enfant qu’elle considérait comme son filleul avant de laisser échapper une insulte d’entre ses lèvres. Cet homme était Adam, son lâche de père. Fronçant les sourcils, Colin eut envie de vomir en voyant ses deux autres enfants. Il les détestait. De plus, ils étaient à Poudlard avec lui et cela avait le don de l’énerver un peu plus. Echangeant un bref regard avec son géniteur, il leva les yeux au ciel avant de s’éloigner et de continuer ses courses. Sa deuxième année à Poudlard allait surement être aussi longue que la première.

Dix-sept ans. L’âge où les sorciers deviennent adultes. Pour Colin, cela ne change rien. Sa mère est morte deux ans plutôt, la cause ? Suicide. Elle n’en pouvait plus de vivre en ayant perdu son bébé et son amant. Ayant souffert de la disparition de sa mère, le jeune homme est devenu beaucoup plus froid et distant, surtout avec son paternel qu’il nommera jamais père. Il vit avec Astrid, qui est devenu sa marraine un peu avant la dure vérité. Rentrant pour sa dernière année à Poudlard, il évite toujours les deux autres enfants McFear qui se baladent dans l’école, faisant même de Myron son pire ennemi. Eux deux savent la vérité, mais Victoire n’en connaît rien et il en est peut-être mieux ainsi. Dans tous les cas, Colin travail dur pour ne pas redoubler son année et poursuivre sa vie. Il vaguement entendu parler de ce qui se tourne à l’extérieur du château, et il est vrai qu’il est assez attiré pour Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, mais il le garde pour lui, n’étant vraiment pas sûr de ses choix. Et puis, n’a-t-il pas encore toute une année pour mieux y réfléchir ?

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