calley a. johnson

La tête dans les nuages, asseye sur une grosse branche d’un vieil arbre, elle avait le regard plongé sur un magazine. Le soleil caressait sa peau pâle, réchauffant les terres avec ses doux rayons. Qu’il était bon d’écouter le chant des oiseaux par ce jour magnifique. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en un chignon qu’elle avait fait en quelques secondes, elle avait le bout de son crayon dans la bouche, réfléchissant aux réponses qu’elle allait cocher. En effet, Calley remplissait un questionnaire avec sérieux :

Question 1 : Alors que vous marchez tranquillement dans les couloirs déserts en direction de votre salle commune, voilà qu'une ombre se découpe sur les murs, effrayante et appartenant sans aucun doute à une créature venue des tréfonds des ténèbres pour vous enlever.
d. Enfin un peu d'action! Sûr de votre force et désireux d'accéder à la gloire, vous voilà vous précipitant vers cette ombre menaçante.

C’est sans aucune hésitation qu’elle cochant cette réponse. Le sourire aux lèvres et fière de sa réponse, elle passa à la suivante :

Question 2 : Dans le parc, tout est calme. Les oiseaux chantent, le soleil brille... Et Miranda Keller arrive en courant vers vous, en larmes : son petit ami a mis fin à leur relation parce qu'il était subitement tombé amoureux d'une autre fille, à ce qu'il lui a dit. Vous soupçonnez le pauvre garçon de ne plus supporter ce pot-de-colle plus bavard qu'un perroquet.
c. Vous écoutez sérieusement ses propos entrecoupés de larmes en affirmant que son petit ami est un vrai crétin.

Elle avait eu un soudain doute, mais garda cette réponse. Ah les hommes ! Levant les yeux au ciel, elle commença à balancer ses jambes d’avant en arrière, comme une gamine qui ne tient pas en place.

Question 3 : Catastrophe! Vous avez complètement oublié de faire les 3 rouleaux de parchemins demandés par le professeur de métamorphose et le cours est dans moins de vingt minutes.
c. Les mains dans les poches, vous allez en cours avec un sourire et déclarez au professeur que vous auriez aimé le faire, mais que les circonstances ont joué contre vous.

Souriant, elle avait vraiment l’impression de se voir à travers cette réponse. Les cours, les devoirs, ce n’est vraiment pas son truc et la jeune fille était vraiment heureuse d’être en vacances. Deux mois sans devoirs, sans obligations et sans professeur. Mais c’était aussi deux mois de solitude, loin de ses amis et des blagues marrantes.

Question 4 : Voldemort en personne frappe à votre porte (enfin... lui jette un sort de destruction, mais à quelques différences près...) et vous demande de faire partie de ses fidèles étant donné votre énorme potentiel magique.
a. L'idée d'être reconnu pour vos capacités vous fait hésiter: pourquoi ne pas accepter? Mais vous vous rendez compte que ce serait trahir vos amis et vos proches.

Calley ne s’attarda pas sur cette question, passant vite à la suivante.

Question 5 : C'est l'heure de votre cours de Sortilège et vous êtes très en retard. Vous courrez dans les couloirs déserts lorsque vous entendez un cri. Un élève git par terre, sans doute inconscient.
a. Vous vous élancez dans le couloir à la recherche de l'individu responsable de l'état de cet élève.

Ainsi, elle ratera son cours et de plus, elle aura une super excuse. Le questionnaire terminé, elle relit ses réponses une dernière fois avant de tourner les pages du magazine pour voir qu’elle caractère la caractérise le plus. Mais elle ne trouva pas la page et après quelques secondes, elle s’aperçut que la feuille a été arrachée. Grognant quelques mots, elle enfouit le fichu journal dans son sac avant de relever son regard et admiré la nature. Ses lunettes d’aviateur sur le nez, Calley balaye la grande prairie du haut de sa branche. La nature. Se sentir libre, apaiser. Qu’elle douce impression. Une impression qu’elle apprécia encore une heure avant de descendre de sa branche, de mettre son sac en bandoulière et de rentrer chez elle. Le soleil commençait à tomber et si elle rentrait trop tard, ses parents allaient s’inquiéter. De son pas élégant, la tête haute et le regard caché par ses lunettes de soleil. Vivant dans une petite ville de campagne, Calley n’avait rien à crainte de rentrer toute seule et puis, ici, tout le monde là connais. La fille des Johnson met l’ambiance dans le village. Elle aide son prochain, n’hésite pas à garder les gosses des voisins pour les dépanner, a grimper sur un toit pour récupérer le pauvre chat de madame Dulac. Oui, elle était toujours prête pour aider les autres et peu importe la situation. Rien ne lui fait peur. Rien, sauf les fourmis, mais ça, c’est une autre histoire que très peu de personne connaît. Poussant la porte d’entré de sa maison, elle poussa un crie de guerre que ses parents avaient l’habitude d’entendre à chaque fois qu’elle rentrait dans la maison. Parfois, Calley était limite désespérante, mais son envie de vivre faisait qu’on l’aimait. Montant dans sa chambre comme une furie, elle déposa son sac sur son lit, enleva le foulard de son cou, se lava les mains et descendit pour prendre son diner.

« Quand comptes-tu aller acheter tes affaires scolaires ? »
« Je ne sais pas trop.. Il faut que j’en parle avec oncle John, il a dit qu’il viendrait me chercher pour m’emmener à Londres. J’avais pensé y aller trois jours avant la rentrée et dormir sur place... »
« Je ne sais pas si c’est une très bonne idée. »
« Mais papa, je risque rien ! »
« Tu n’as que quinze ans et tu es différente des autres sorciers. »
« Pas du tout ! On en a déjà parlé, que je sois une né-moldu ou une sang-pur il n’y a aucune différence ! Il ne m’arrivera rien et puis, oncle John m’a dit qu’il resterait à Londres, je resterais avec lui. » Dit-elle sur un ton agacé.
« On en reparlera, d’accord ? » Mit fin la mère de Calley.

D’un signe de la tête, elle répondit que « oui » avant de finir son repas. Cette discussion n’allait surement pas s’en terminer là, parole de Calley ! Puis les jours on passé et la discussion est revenu plusieurs fois sur le tapis. Ses parents avaient décidé qu’elle pourrait aller à Londres, mais qu’elle devait rester avec son oncle jusqu’à ce que le train parte. Fière d’elle, Calley avait envoyé un message à son oncle, lui expliquant la situation. L’oncle John était un mec à la cool, qui ne se prend pas la tête. Un peu comme son nièce enfaite. C’est ainsi, chevauchant une moto, qu’ils partirent pour la capitale anglaise.