zeus |•• dieu est un humain imparfait

épisode un

Je déteste le théâtre. C’est nul. Je ne sais pas pourquoi ma mère tenait absolument à ce que j’en fasse. Tout ce que je sais, c’est que cela à pourrit ma vie durant bien huit ans. Huit ans. Toute une vie. Ce que je déteste le plus là dedans, c’est de devoir jouer un rôle. Je n’aime pas faire semblant d’être quelqu’un d’autre. Je n’ai pas à le faire. Je suis parfait ! Pourquoi voudrais-je ressembler ou même jouer un autre personnage que moi-même ? Les profs de théâtre c'est genre « fais l'arbre » et toi, comme un con tu réponds : « j'en suis pas un », « mais fais le quand même ! ». Hallucinant. Tous des pervers! Enfin, je sais qu’on s’en fout et je ne sais même pas pourquoi je parle de ça… Mais honnêtement, le théâtre ça m’obsède. Je ne comprends pas les acteurs. Ma mère, une comédienne plutôt douée totalement dévouée à son art, n’a de cesse de me répéter que le théâtre, les pièces, la comédie, la tragédie, tout ça ce ne sont que des moyens d’évasion. Ce qui te permet d’oublier la triste histoire de sa vie pour te concentrer sur celle d’une personne que tu ne connais pas. Je n’ai jamais compris et je n’ai jamais pris ça avec le sourire. Premièrement, elle sous entend légèrement que sa vie est triste et ça, ça craint. Surtout quand je fais partie de sa vie et que je suis sans doute le seul être à combler sa solitude étant donné que je n’ai pas de père. Ouais, ça aussi je ne comprends pas. Mais je ne cherche pas à comprendre. La nature humaine est d’une inutilité. Et deuxièmement, c’est cette histoire de se concentrer sur quelqu’un d’inconnu. Où est l’intérêt ? Les autres me semblent tellement pâles face à moi. Je ne voudrais échanger nos rôles pour rien au monde. Je vous ai déjà que je m’aimais ? Non parce que si je ne l’ai pas encore fait, je devrais m’y mettre ! Sérieusement. Je suis parfait. Et ce n’est pas le théâtre qui a fait de moi ce que je suis, parce que le théâtre, ça pue !

épisode deux

« Oh, Zeus, regarde ! ». Je suis des yeux le doigt de mon ami et je regarde ce qu’il me montre. Il s’agit d’un couple qui s’enlace. Je me tourne vers lui et le regarde quelque peu étonné. Bah quoi ? C’est un couple. Qu’est-ce qu’il veut que j’y fasse ? Je m’en fou complètement moi. « Hu ? ». Je n’essaie même pas de faire semblant de m’intéresser. Un simple « hu » bien placé et il comprend que je ne vois pas où il veut en venir. « Ils s’embrassent ! ». Ses yeux sont écarquillés alors qu’il observe avec attention la scène qui se produit devant lui. « C’est normal tu sais, Danny. ». Bah c’est ce que font tous les couples après tout ! Il a jamais vu ça ou quoi ? J’ai envie de le charrier. Et alors qu’il regarde encore – passionné par ce qu’il voit – le petit couple, je le pousse de l’épaule. « Allez, Roméo, arrête d’espionner. ». Il se tourne vers moi et m’offre un grand sourire. De ses yeux rieurs il m’observe désormais. On a toujours été fourré ensemble lui et moi. Je le connais par cœur, mieux que moi-même. Je m’attends à ce qu’il me reprenne. Roméo ? Lui comme moi savons que ça n’a rien à voir avec le contexte. Il a toujours été plus cultivé que moi et il n’hésite pas à me remettre à ma place d’ordinaire, pourtant, là il reste songeur. Presque absent. Soudain je me rends compte. « Danny ! Arrête de faire ça, ça s’fait pas bordel ! T’aimerais qu’on écoute notre conversation ? ». Il hausse des épaules. Il s’en fout. Il a toujours été comme ça. Curieux. Se mêler des petits potins et tout ce qui s’en suit. Ce n’est pas vraiment mon genre, mais quand je suis avec lui, j’aime bien le faire. Alors, je me mets à ses côtés et tends l’oreille. Ce que j’entends ne me fait ni chaud, ni froid. Mais Danny lui, il saute partout et s’amuse de sa découverte. « T’es vraiment bizarre. ». Je souffle ça avec amusement. Je lui répète souvent qu’il est bizarre. Je suis plus calme que lui, lui il saute toujours partout. C’est un égocentrique de première. Et moi je suis le plus narcissique des deux. Si nous n’avions pas grandit ensemble, peut-être que nous ne nous adresserions même pas la parole. Mais je suis content que ce soit le cas. C’est mon meilleur ami. Mon frère. « He ho, Zeus ! T’es encore dans la lune. Je n’aime pas quand tu fais ça, tu le sais en plus ! ». Je le regarde en souriant. Si moi je n’ai aucun droit sur ces agissements, lui, il a tous les droits. C’est vrai que je me perds souvent dans le dédale de mes tourments, mais j’y peux rien. Je pense trop. C’est plus fort que moi. Danny me prend par la main, je n’aime pas quand il fait ça, mais il le fait tout le temps. Je m’y suis habitué. À la longue, j’aime presque la chaleur que sa main procure à la mienne. Et voilà qu’il me tire derrière lui. J’ai toujours été celui qu’on tire et non l’inverse, et j’espère qu’un jour cela changera. J’ai envie de grandir et de prendre de l’assurance. Mes rêves sont biens beaux, mais à quoi bon si j’me fais toujours avoir ? « Tu recommences. » m’avertit-il. Je le regarde, et m’arrête net d’avancer. Il se tourne vers moi et je plonge mon regard dans le sien. « T’as pas quelque chose à me dire ? ». Il me regarde avec étonnement. Je sais qu’il me cache quelque chose, mais j’ignore quoi. Pourtant, il prétend le contraire et se remet à marché, cependant, il a lâché ma main. Ca veut tout dire. Et ça m’oppresse. « J’ai des devoirs à faire. On s’voit plus tard. ». A peine ces mots s’échappent de ma bouche que je me mets à courir vers le château. C’est notre première année à Poudlard. Il sait quelque chose que j’ignore, j’en ai la conviction. Il sait toujours tout ! Et d’habitude, il ne peut garder ça pour lui, alors que là…

épisode trois

Je suis maladroit, c’est indéniable. Entre me prendre les pieds dans le tapis et manquer une marche, je n’ai pas encore définis ma spécialité. Je suis une catastrophe ambulante. Certain disent que je suis malade. Malade du genre fou, je suppose mais en tout cas… je suis maladroit à en mourir. Jeu de mot plutôt, naze. Voilà ! Le problème, c’est que je ne suis pas maladroit qu’en geste, j’ai un sérieux problème de débit de paroles également. Je dis beaucoup de chose en une fraction de seconde et ce que je dis n’est pas forcément très intellectuel. Pour être honnête, je dis tout ce qui me passe par la tête. Ce que je pense, quand je le pense et même pourquoi je le pense. C’est parfois gênant. Mes pensées ne sont pas toujours très sensées et très polies. Il faudrait que je parvienne à la fermer, mais c’est vraiment compliqué. J’aime parler pour ne rien dire. Je n’ai aucun sujet de conversation. « La distance qui sépare nos yeux de notre nez est égale à deux fois la hauteur d'un œil ! C'est incroyable quand même ! Tu peux essayer, je t'assure que ça marche neuf fois sur dix. Chez moi en tout cas, ça marche. Faut dire, je suis parfait. D’ailleurs, je me demande comment c’est possible un être aussi parfait que moi. Si je pouvais être quelqu’un de connu et d’envier… JE SERAIS MOI. C’est hallucinant. ». Ca, c’est le genre d’ânerie qui sort de ma bouche. J’ai honte parfois, mais j’y peux fichtrement rien ! Il faut qu’on m’aide à ce sujet… Enfin non. Parce que ce n’est pas vraiment un grand problème. C’est juste que j’ai un égo surdimensionné. Du moins, c’est ce que je prétends. Au fond, je me déteste. Je suis une vraie plaie. En magie, je suis une incroyable buse, je suis un peu misanthrope sur les bordes… Le seul remède que j’ai trouvé, c’est de m’aimer. Un peu. Beaucoup. Mais tout ce que je veux, c’est qu’on m’aide à devenir quelqu’un de meilleur… Et à tenir sur mes pieds aussi.

épisode quatre

À seize ans on est responsable, pas vrai ? On est grand, on sait ce que l’on fait et on a besoin de personne pour vivre, n’est-ce pas ? Pour Gaylord, qui se fait appeler Zeus par tout le monde, c’est différent. Il est resté un éternel enfant. Peter Pan, il a adopté sa philosophie de vie, ne jamais grandir. Vivre dans un pays imaginaire ou la vie est paisible et agréable. Dieu, comme il aurait aimé posséder de beaux collants verts, lui aussi. Avoir une fée pour compagne et de la poudre magique pour repas. Quel rêve ! C’était beau, délicat et… irréel. Zeus le sait. Peter Pan, c’est bien beau quand on est enfant, on sourit, rit et comprend facilement que ce petit garçon ne sait pas ce qu’est la vie. Qu’il ne pourra jamais la connaître s’il refuse de grandir, mais au fond, c’était lui qui avait raison. Grandir, c’est nul. C’est perdre la jeunesse éternelle et le plaisir de s’émerveiller pour un rien… Alors, Zeus a décidé de ne pas grandir. Il a décidé de croire qu’il pouvait rester un éternel enfant, sourire pour un rien et rire aux éclats dès que son cœur lui permettrait. Mais… Changer. Au fil des saisons. Au fil du temps. Au fil des lunes. Oui. Zeus est lunatique. Il ne sait plus s’il souffre. S’il est simplement ailleurs. Ou si vivre le dérange. Il ne sait pas comment se comporter. Parfois, il veut être heureux et rire. Mais il n’y arrive pas. Il a peur. Il est effrayé. Parfois, il a envie de sourire et de crier. Il n’a plus envie d’avoir peur. Alors, il est plus ouvert. Plus chaleureux. Mais les ombres le rattrapent toujours. Alors, de nouveau, il change de face. Parce que chaque cassette audio possède une face A et une face B. Zeus à son image pile et son image face. Il attend. Il attend que l’on brise ces images. Il veut s’ouvrir. Devenir quelqu’un. Hanté ; Angoissé ; Apeuré ; Terrorisé. Au fond, il a peur de mourir ignorant et pourtant, il est hanté par une autre peur. Celle de l’inconnue. Il essaye de la dompter. Parce que cela, il peu le faire. L’inconnu ne peut-être dangereux. Il ne peut l’être que si nous ne tentons rien. Alors il essaye. Il tente. Il touche à tout. Enthousiaste parfois, laconique d’autre. Il veut devenir quelqu’un. Il veut parvenir à ses fins. Il veut comprendre pourquoi tant de peur le ronge. Il est curieux. Curieux et envieux. Sa curiosité n’a aucune limite. Il veut tout savoir. Savoir pour oublier ce qu’il sait déjà. Alors il fouine. Ici et là. Son regard se perd dans l’obscurité des mensonges qui l’entourent. Il cherche. Toujours. Encore. Oublier. Ne pas penser. Ne sait pas penser. Chercher. Fouiner. Découvrir. Zeus c’est découvert une passion. Les autres. Il tente par tous les moyens de les comprendre. Il cherche la faille. Parfois en vain. Mais Il n’abandonne pas. Il sait que cela le transporte… Parce que se concentrer toujours sur soi, c’est dur. « Zeus - il s’appelle même pas comme ça d’abord – c’est qu’un branleur, vraiment ! Il ne sait que se vanter d’être bon en tout ! Il se prétend parfait. N’importe quoi. Il est aussi parfait que moi je ressemble à un chat ! ».

Bienvenue suur le forum ♥

- merci beaucoup ♥ voilà, je pense avoir terminé

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Jolie fiche, j'aime ton personnage.
Je valide donc et pour la maison, ce sera Serpentard.

- merci, je tâcherai de faire mieux en rp, tout de même, parce que j'ai un peu baclé le perso afin de le faire découvrir peu à peu. :59: